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 2018  aprile 11 Mercoledì calendario

APPUNTI PER GAZZETTA - SIGNIFICATO DEL DISCORSO DI ZUCKERBERGLA SECONDA volta in due giorni: Mark Zuckerberg torna a sedersi a Capitoll Hill per riferire circa lo scandalo Cambridge Analytica alla Camera dei Rappresentanti

APPUNTI PER GAZZETTA - SIGNIFICATO DEL DISCORSO DI ZUCKERBERG

LA SECONDA volta in due giorni: Mark Zuckerberg torna a sedersi a Capitoll Hill per riferire circa lo scandalo Cambridge Analytica alla Camera dei Rappresentanti. L’audizione, come programmato, avviene dopo la prima di cinque ore che si è svolta ieri durante la quale il fondatore e Ceo trentatreenne di Facebook è stato sottoposto a un fuoco di fila di domande sulla privacy degli utenti, macinati dalla società di analisi e raccolta dati senza il consenso degli interessati. Dopo i senatori, ecco i deputati della Camera dei rappresentanti degli Stati Uniti. Mark Zuckerberg ripete, letteralmente, quanto detto davanti alle commissioni del Senato stavolta avendo a che fare con quella dei rappresentanti. Identica assunzione di colpa, stesso annuncio di voler andare fino in fondo dopo lo scandalo di Cambridge Analytica e controllare che nessun altro possa appropriarsi dei dati degli utenti.   

La prima domanda, del repubblicano Gregory Walden, riguarda cosa sia davvero Facebook. Zuckerberg risponde stavolta senza esitazioni: “E’ una compagnia tecnologica ma sicuramente ha delle responsabilità sui contenuti che compaiono sulle nostre piattaforme".

Nella sua versione della vicenda, Cambridge Analytica spiega di aver ricevuto i dati in licenza dalla società di ricerca Gsr (General Science Research) "che li ha ottenuti legalmente tramite uno strumento fornito da Facebook". Da parte sua il numero uno del social network che conta oltre un miliardo di iscritti ha provato a difendersi riconquistando la loro fiducia: "Non abbiamo hackerato Facebook, né infranto le leggi, non abbiamo influenzato il referendum sulla Brexit, raccogliamo dati solo con il consenso informato". Mr Zuck ha risposto, domanda dopo domanda, con tono deferente e il un ’senator’ d’ordinanza; si è scusato, ha ricordato più di una volta di aver creato Facebook in un dormitorio di Harvard; ha provato a spiegare; ha illustrato le soluzioni che il social network implementerà per tappare le falle. Le sue parole sono state trasmesse in diretta dalle tv e analizzate nel dettaglio in tempo reale sui social. E non sono sfuggite le varie risposte vaghe, con variazioni sul tema "I can certainly have my team get back to you", una sorta di ’le faremo sapere’ per neutralizzare le richieste più dettagliate e spinose che arrivavano dagli scranni.

Zuckerberg si è presentato in aula dopo intense sessioni di ’allenamento’: si è preparato con uno staff ad hoc per affrontare l’appuntamento nel modo migliore. Si è accomodato su una poltrona con un cuscino di una decina di centimetri che lo sosteneva.

Ma per la privacy c’è ancora parecchia strada da fare per Zuckerberg & Co. "La cosa giusta da fare è invitare Zuckerberg all’Europarlamento", ha detto la commissaria alla Giustizia europea Vera Jourova ricordando che grazie alla nuova legislazione, gli europei saranno "cittadini di prima classe" in termini di protezione dei dati. Lo stesso "Zuckerberg ha ammesso che siamo il posto migliore al mondo in termini di protezione dei diritti alla privacy", ha ricordato la commissaria ringraziando, ringraziando tra l’altro il Ceo di Facebook per avere pubblicizzato il regolamento generale sulla protezione dei dati che entrerà in vigore il 25 maggio in fase di discussione: "Stavo pensando a quale potesse essere la migliore campagna per pubblicizzare il Gdpr. - ha commentato ironica Jourova - Ora è fatta. Grazie signor Zuckerberg".
  Poi una rivelazione: anche i dati personali di Mark Zuckerberg sono stati venduti alla Cambridge Analytica, dice lo stesso fondatore di Facebook, rispondendo a una domanda durante l’audizione di fronte alla commissione della Camera dei Rappresentanti a Washington. "Tra i dati violati da Cambridge Analytica c’erano anche i suoi?", ha chiesto la deputata democratica della California, Anna Eshoo, e la risposta di Zuckerberg è stata "sì".

LEMONDE.IT

« Le témoignage ennuyeux de Zuckerberg est une grande victoire pour Facebook » Le titre de TechCrunch, site d’information de référence sur les nouvelles technologies, résume bien l’état d’esprit de la presse spécialisée au lendemain de l’audition de Mark Zuckerberg devant le Sénat américain, mardi 10 avril.

Le patron de Facebook devait s’expliquer à la suite du scandale Cambridge Analytica, dans lequel les données de 87 millions d’utilisateurs du réseau social ont été aspirées par cette entreprise spécialisée dans l’influence politique, et proche de Donald Trump. Un grand oral aux enjeux historiques pour Facebook et pour son jeune dirigeant.

« Il a réussi à endormir le Sénat » « Mark Zuckerberg a déroulé son script d’excuses, a redéballé sa liste de nouvelles mesures et a, globalement, réussi à endormir le Sénat. Et cela représente un succès pour Facebook. […] La moitié du temps, Zuckerberg a simplement paraphrasé des posts de blog et des déclarations qu’il avait déjà faites. L’autre moitié du temps, il a vaguement expliqué comment marchaient des fonctionnalités basiques de Facebook. »

Le journaliste Josh Constine, acide, semble déçu de n’avoir « rien appris de transcendant ». « Les réponses répétitives de Zuckerberg donnent l’impression qu’il ne reste pas grand-chose à creuser, que ce soit vrai ou non. » Et il finit en assénant : « Les sénateurs n’avaient pas fait leurs devoirs, mais Zuckerberg, si. »

Sur Recode, autre site spécialisé de référence, le journaliste Kurt Wagner abonde dans ce sens : « Je ne crois pas que quiconque ait regardé cela soit plus en colère contre Facebook après qu’avant l’audition. Et cela ressemble à une victoire. » Autre raison de se réjouir, selon lui, pour Facebook :

« Beaucoup de sénateurs ont dit qu’ils avaient hâte de travailler avec Zuckerberg sur toute réglementation qui pourrait être envisagée. Ce qui est une autre raison de voir la performance de Zuckerberg comme une victoire. Si les sénateurs veulent travailler avec Zuckerberg, et pas contre lui, c’est une bonne nouvelle pour Facebook. »

Un chroniqueur politique du Washington Post, Dana Milbank, estime toutefois que « le garçon milliardaire de Facebook a laissé les questions difficiles pour les adultes ». Il énumère les multiples questions auxquelles Mark Zuckerberg, expliquant qu’il n’avait pas les éléments précis en tête, s’est contenté de répondre : « Mon équipe reviendra vers vous sur ce sujet. »

« Zuckerberg est venu avec un message clé en main pour ceux qui veulent réglementer Facebook : “Faites-moi confiance.” […] Le problème, c’est qu’à chaque fois que les questions étaient dures, Zuckerberg a montré clairement qu’on ne pouvait pas lui faire confiance pour y apporter des réponses. »

Lire :   Les questions auxquelles n’a pas répondu Mark Zuckerberg

Carton rouge pour les sénateurs

Le même Washington Post, tout comme le site Vox, a toutefois mis en évidence que, finalement, contrairement aux attentes, ce sont peut-être les sénateurs qui ont donné, ce mardi, une mauvaise performance.

« Ce n’est pas vraiment le comportement de Zuckerberg qui a retenu l’attention. […] Le plus notable, c’étaient les questions posées par les sénateurs, qui étaient, parfois, incohérentes ou confuses, sur des sujets de base », écrit Vox.

Comme lorsque le sénateur Orrin Hatch a demandé au patron de Facebook : « Comment faites-vous pour gagner de l’argent si les utilisateurs ne paient pas pour vos services ? » « Monsieur le sénateur, nous affichons des publicités », lui a répondu, Mark Zuckerberg, tentant poliment de cacher sa stupéfaction.

« Beaucoup de questions des parlementaires laissent entendre qu’ils en sont encore à essayer de comprendre les bases du fonctionnement de la plate-forme », déplore le média, soulignant que ceux-ci, avec leur moyenne d’âge de 62 ans, « ne sont pas vraiment des digital natives ». « Les sénateurs semblent d’accord sur l’idée qu’il faut réparer quelque chose chez Facebook. Ils n’ont juste aucune idée de quoi. » Or, souligne Vox, « si les parlementaires veulent réglementer Facebook, il faudra qu’ils soient sur la même longueur d’onde sur les problèmes qu’ils essaient de régler ». Même discours du côté du Washington Post : « Les membres du Congrès ne peuvent pas réglementer Facebook. Ils ne le comprennent pas. »

« Les données personnelles de Mark Zuckerberg dévoilées »

Photo of Zuck’s notes, by AP’s @andyharnik https://t.co/wF0WAkDdI4

— becket (@Stefan Becket)

Quelques minutes après la fin de l’audition, une photographie faisait le tour des réseaux sociaux : celle des notes de Mark Zuckerberg, laissées malencontreusement ouvertes sur sa table, à portée des photographes, à l’issue des cinq heures d’interrogatoire. « Les propres données personnelles de Mark Zuckerberg dévoilées », titre avec malice, à ce sujet, le New York Times.

« Le jour où M. Zuckerberg affronte les questions des sénateurs sur la façon dont son entreprise a protégé les données de ses utilisateurs, il voit les siennes dévoilées. »

On y apprend notamment que Mark Zuckerberg avait anticipé d’éventuelles questions sur sa démission. Aucune n’a été posée à ce sujet. Et après la réussite du patron de Facebook dans l’exercice périlleux de ce face-à-face avec les sénateurs, la question semble s’éloigner un peu. Les députés, qui doivent le recevoir à leur tour mercredi après-midi à la Chambre des représentants, la lui poseront peut-être.

ANALISI DI LE MONDE

L’attente était énorme : pour la première fois, mardi 10 avril, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a été auditionné par le Congrès des Etats-Unis. Il s’est expliqué devant deux commissions du Sénat rassemblées pour l’occasion, celle du commerce et celle de la justice, sur l’affaire Cambridge Analytica.

Cette entreprise spécialisée dans l’influence politique est soupçonnée d’avoir récupéré des données de 87 millions d’utilisateurs du réseau social à leur insu.

Le patron de Facebook a tenu face au barrage de questions des parlementaires, portant tant sur le sujet des données personnelles que sur l’ingérence étrangère dans les élections ou les soupçons de biais politiques de sa plate-forme.

Arrivé en costume cravate, sans son célèbre sweat-shirt, Mark Zuckerberg a d’abord paru tendu. Puis il s’est progressivement montré plus à l’aise. Face aux questions parfois répétitives des sénateurs désireux de se montrer intransigeants, il a gardé son calme et il a campé sur ses positions.

Une phrase répétée au moins une dizaine de fois a parfois agacé ses interlocuteurs, mais l’a sorti de plusieurs passes délicates :

« Je n’ai pas la réponse à cette question, mais mes équipes vous recontacteront pour donner davantage de détails. »

Mark Zuckerberg a même pu paraître satisfait de sa prestation : « Nous pouvons continuer », s’est-il ainsi permis de répondre à deux reprises au président de la commission qui lui proposait de faire une pause après plus de deux heures d’échanges.

Actes de contrition

Par moments, les élus ont donné l’impression de ne pas connaître précisément l’activité de Facebook, notamment sur le plan technique. Et le PDG du réseau social, bien que cherchant à paraître toujours respectueux, s’est plusieurs fois permis de répondre qu’il ne comprenait pas la question posée.

Il a également multiplié les actes de contrition, promettant de « changer de philosophie », multipliant les références aux « erreurs » faites dans la gestion du dossier Cambridge Analytica avant l’éclatement du scandale et présentant les mesures annoncées depuis plusieurs semaines comme autant de preuves de sa bonne volonté.

Dans le détail, les sénateurs n’ont pas vraiment réussi à le pousser dans ses retranchements. « Combien d’autres Cambridge Analytica y a-t-il ? », a demandé un élu. « Avez-vous reçu des assignations dans le cadre de l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection par le procureur Robert Mueller ? », s’est enquis un autre. Le PDG a réussi à se sortir de la plupart des interrogations difficiles.

Certains épisodes l’ont tout de même mis mal à l’aise. Comme cette séquence dans laquelle le sénateur démocrate de l’Illinois Dick Durbin lui demande s’il aimerait « dire à tout le monde dans quel hôtel [il a] dormi hier ». « Non », répond M. Zuckerberg en souriant, ne voyant pas le piège que lui tendait son interlocuteur :

« C’est pourtant de cela dont il s’agit. Votre droit à la vie privée, les limites de la vie privée, et tout ce que nous abandonnons dans l’Amérique moderne. » De vraies questions de régulation

Sur le fond, les échanges ont parfois touché des points sensibles qui pourraient nourrir les débats sur de potentiels futurs textes de loi s’appliquant aux grandes plates-formes en général et à Facebook, en particulier.

« Etes-vous d’accord sur le fait que Facebook n’est pas une plate-forme neutre et qu’elle porte une responsabilité pour le contenu qu’elle publie ? », a demandé le sénateur républicain du Texas John Cornyn. « Je suis d’accord que nous sommes responsables du contenu », a répondu M. Zuckerberg. La franchise de la réponse a tranché avec le discours généralement servi par le chef d’entreprise, qui répète toujours que le réseau social est « une entreprise de technologie » et non pas « un média ».

Derrière ces mots se cache un débat juridique très important des deux côtés de l’Atlantique car les « plateformes ou hébergeurs neutres » ne sont pas responsables, à l’inverse des médias. Et il est actuellement question, dans les discussions sur la directive européenne sur les services audiovisuels, par exemple, de considérer les réseaux davantage comme des « éditeurs » responsables et moins comme des « hébergeurs ».

Concrètement, Mark Zuckerberg a expliqué mardi sa vision :

« Avant, nous n’avions pas d’outils d’intelligence artificielle donc nous dépendions des gens pour signaler des contenus aux plates-formes [qui étaient tenues de les supprimer ensuite]. Dans le futur, cela va changer. Et cela pose des questions morales que la société devra trancher. »

Le patron de Facebook se demande dans quelle mesure les entreprises pourront supprimer des contenus « proactivement ». Une capacité qui pose des questions techniques et juridiques.

Le soupçon insistant du monopole

Dans un autre domaine, le sénateur démocrate du Connecticut Richard Blumenthal a insisté sur le consentement des utilisateurs. Avec d’autres, il défend un consent act, une loi qui imposerait de recueillir l’accord des internautes avant d’utiliser leurs données à des fins publicitaires, ce qui n’existe pas aux Etats-Unis. M. Zuckerberg s’est dit « d’accord, généralement », avec cette idée. Mais « les détails sont importants », a-t-il prudemment ajouté, refusant le principe d’imposer l’opt in (l’assentiment préalable) des utilisateurs.

Enfin, la question de « l’antitrust », le respect de la concurrence, a aussi été abordée notamment par le sénateur républicain de Caroline du Sud Lindsey Graham :

« Si une Ford ne marche pas, je peux acheter une autre voiture. Quels sont les concurrents de Facebook ? Avez-vous le sentiment d’être en monopole ? »

« Ce n’est pas le sentiment que j’ai », a répondu M. Zuckerberg, déclenchant des rires dans l’assistance.

Le patron de Facebook a assuré ensuite que les gens utilisent en moyenne huit applications pour communiquer avec leurs proches. Une façon de dire que, si Facebook n’a pas d’équivalent direct, il n’est pas sans concurrence. La question est importante, car certains aux Etats-Unis défendent un démantèlement de Google ou de Facebook. Ce dernier pourrait par exemple avoir à se séparer du réseau d’échange d’images Instagram ou de la messagerie WhatsApp.

Un angle d’attaque politique sur l’aspect partisan de Facebook

Des élus républicains ont enfin choisi un angle d’attaque différent : le sénateur du Texas Ted Cruz s’est fait l’écho d’une critique récurrente issue de la droite dure, très influente en ligne, en accusant Facebook d’être politiquement partisan. Et de pencher à gauche.

« Beaucoup d’Américains sont très inquiets que Facebook puisse avoir des biais et censurer sur des bases politiques », dit-il. « Je comprends d’où vient cette inquiétude, car nous sommes dans la Silicon Valley, un lieu très ancré à gauche. J’essaie de faire en sorte qu’il n’y ait pas de biais dans le travail que nous menons », a répondu M. Zuckerberg, assurant n’avoir jamais demandé les opinions politiques de ses employés – ou futurs employés.

Si Ted Cruz n’a pas choisi l’angle d’attaque du respect de la vie privée, c’est peut-être parce qu’il a lui-même fait appel à l’entreprise Cambridge Analytica pour l’aider lors de sa campagne pour l’investiture républicaine, en 2015.

« Pouvez-vous définir un discours de haine ? », a renchéri le sénateur républicain du Nebraska Ben Sasse, prenant l’exemple des opposants au droit à l’avortement « dans cette salle » accusés, injustement selon lui, de porter un tel discours. « C’est une question très difficile », a botté en touche M. Zuckerberg. Facebook a toujours été inquiet de paraître biaisé en faveur des démocrates.

Il ragazzo in ciabatte e T-shirt che ha inventato Facebook e dettato tendenza è stato oggi sostituto dall’uomo in completo formale, ovvero  dal suo opposto, dalla sua nemesi, dalla sua sconfitta. Un danno d’immagine molto grave per l’artefice della democrazia dell’immagine e dei like11 Aprile 2018

Non c’è nulla di più profondo di ciò che appare in superficie, sosteneva Hegel. E la superficie di Mark Zuckerberg all’audizione nel senato americano racconta solo un fatto: la fine di un’icona. Completo blu, camicia bianca e cravatta azzurra: il ragazzo in ciabatte di plastica e T-shirt che ha inventato il Social Network per eccellenza e ha dettato tendenza (e quindi costume e quindi potere) negli ultimi dieci anni è stato oggi sostituto dall’uomo in completo formale, ovvero il suo opposto, la sua nemesi, la sua sconfitta.


In fatto di look (e quindi di influenza culturale), si erano piegati a lui tutti: dagli gli stilisti più famosi (che hanno trasformato ciabatte di plastica in nuovi oggetti di lusso e di culto) e gli operatori finanziari più granitici (che hanno iniziato ad adottare look meno formali, arrivando persino a bandire la cravatta perché percepita come troppo istituzionale o datata). E se la cronaca racconta che il primo match con lo Stato americano sia stato vinto da Zuckerberg, i milioni di ritratti su siti, social e smartphone che lo ritraggono impettito come uno studente impreparato a un esame difficile parlano invece di una sconfitta clamorosa.

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Quella cravatta azzurra, poi, lo confina tra i politici in cerca di credibilità, scaraventandolo mille leghe sotto l’Olimpo dei tycoon della Silicon Valley. Da Zeus della modernità, Zuckerberg diventa così uno dei tanti leader mortali in cerca di voti e di autorevolezza. Come lui, Silvio Berlusconi e Luigi Di Maio, solo per citare due esempi nostrani di un simbolo estetico dell’abbigliamento del potere. Altre volte, è vero, aveva adottato il completo formale. Eppure, in ogni caso, anche negli incontri con Barak Obama, c’era sempre un particolare fuori posto: la camicia senza cravatta, le scarpe sportive al posto delle stringate di cuoio, qualcosa insomma che ribadiva la sua indipendenza, la sua superiorità alla regole.
La partita con con lo Stato americano per lo scandalo legato ai dati forniti a Cambridge Analytica è solo all’inizio di una lunga battaglia. La guerra con lo smalto e la forza dell’icona che il magnate di Facebook incarnava fino a ieri, però, è una guerra già persa. E in un mondo di forza dell’immagine come Facebook e Instagram questo è un colpo basso in grado di mandare al tappeto molte delle mire del tycoon e dei suoi social network.

COME SAPERE
SEMBRANO essere più di quelli comunicati da Facebook. Gli utenti coinvolti dalla raccolta di dati tramite il quit ’This is your digital life’, finiti poi nel tritacarne di marketing della società britannica Cambridge Analytica, non sarebbero 57 ma almeno 216. Stando almeno ai numeri che sarebbero in possesso del Garante per la protezione dei dati personali: Antonello Soro, proprio in queste ore, fa il punto sulla questione con i colleghi europei. Nel complesso, gli utenti italiani coinvolti potrebbero dunque essere ben più di quei 214.134 rivelati da Menlo Park. E a quanto pare sarebbero già saltati fuori i primi intrecci, utilizzi cioè di quelle informazioni per veicolare messaggi propagandistici ad hoc nel corso dell’ultima campagna elettorale.
 

Facebook’s tool to check if your data was accessed by Cambridge Analytica is now LIVE…

Check if you were impacted here: https://t.co/lAHaaWYvyi pic.twitter.com/92Bdv2JjHt

— Matt Navarra (@MattNavarra) 10 aprile 2018 Come fare, però, a rendersi conto se si è davvero finiti in quella rete? Per saperlo basta andare a questo link messo a disposizione da Facebook. Ma l’operazione trasparenza sarà duplice. Da una parte gli utenti, tutti, dovrebbero iniziare a visualizzare una notifica in cima alla loro bacheca che li renda più consapevoli delle applicazioni e dei servizi collegati al loro account Facebook e ai dati che queste app utilizzano e visualizzano. Questo per spingere le persone a occuparsi più da vicino delle proprie informazioni personali. Rimuovendo, nel caso, quelle che non usano più o trovano troppo invadenti. Adesso tutto dovrebbe essere più semplice.
 
Non solo: oltre all’avviso generico anche gli utenti toccati direttamente dall’indebita spremitura del loro profilo da parte del quiz messo a punto dall’analista Aleksandr Kogan dovrebbero ricevere una notifica specifica nella quale vengono informati che i loro dati sono stati utilizzati da una società di marketing politico senza il loro consenso e senza che ne fossero a conoscenza. Nulla da fare, insomma, per gli utenti: tutto dovrebbe avvenire automaticamente, sui loro newsfeed, sensibilizzandoli o, nel caso, avvisandoli della violazione.
 
Secondo Facebook gli utenti coinvolti sarebbero 87 milioni, un certo numero dei quali anche al di fuori degli Stati Uniti, dove le persone coinvolte sarebbero 70 milioni. Nel Regno Unito si parla per esempio di un milione di account.

I DATI
COME SPESSO accade alla politica – per esempio nelle aule parlamentari o negli incontri fra leader – stavolta i fotografi sono stati in grado di pizzicare i promemoria preparati per l’audizione di Mark Zuckerberg di fronte alle commissioni riunite per l’energia e il commercio del Senato degli Stati Uniti di ieri sul caso Cambridge Analytica. Un lungo elenco di note e appunti che il fondatore e amministratore delegato di Facebook ha tenuto sott’occhio mentre rispondeva alle decine di domande – in gran parte generiche o mal formulate – dei senatori. Memorandum che gli sono stati utili per gestire al meglio lo slalom, concluso in fondo senza troppi danni (e con un salto verso l’alto delle azioni del social network). Ma soprattutto per non cadere in contraddizione: in queste dichiarazioni al Congresso, nonostante a Zuckerberg sia stato risparmiato il passaggio del giuramento come nel caso dei manager della BP chiamati a rispondere sul disastro ambientale della piattaforma petrolifera Deepwater Horizon, i soggetti sono tenuti a dire la verità. D’altronde si tratta di veri interrogatori.
  Fb-Cambridge Analytica, Zuckerberg: "E’ stato un mio grande errore, mi dispiace" Condividi   ·IL COINVOLGIMENTO DI APPLE
Anche se è stata citata in due sole occasioni, per cercare di paragonare il suo servizio a quelli offerti da altri player del mercato digitale e per accennare al tema dei dati, pare che Zuckerberg fosse pronto a tirare nella mischia anche Tim Cook e Cupertino con ben più forza. Dallo scatto dell’Associated Press, che ha immortalato le tracce a disposizione di Zuck lasciate aperte sulla scrivania, si vede che c’era un punto pronto: "Molte contestazioni sulle applicazioni che usano in modo sbagliato i dati di Apple ma non ho mai visto Apple informarne gli utenti. Sarebbe importante riservare a tutti lo stesso trattamento" si legge. E ancora: "Sotto il profilo dei dati siamo molto simili. Quando si installa un’app sullo smartphone si dà accesso a una serie di informazioni, proprio come quando si accede a un servizio con Facebook". Condividi   ·COME REAGIRE
Pronta anche frase secca e molto dura – "Respectfully, I reject that. Not who we are" – da sfoderare nel caso in cui fosse attaccata la società con paragoni impropri senza tuttavia mancare di rispetto ai senatori. Non sembra, rileggendo le trascrizioni delle quasi cinque ore di interrogatorio, che sia mai stato necessario utilizzarla.
 
·RESPONSABILITA’
"Non butterò le persone in mezzo a una strada" si legge rispetto alle responsabilità su Cambridge Analytica, di cui Zuckerberg si è d’altronde preso ogni colpa da settimane. C’era una frase pronta anche per chi gli avesse chiesto se intendesse dimettersi: "Ho fondato Facebook, sarà una mia decisione, ho fatto errori, sarà una grande sfida ma abbiamo risolto altri problemi prima e scioglieremo anche questo. Stiamo già agendo". Cioè, no.
 
·ELEZIONI
Tre punti pronti sui temi elettorali. A parte quello su un comitato di ricerca indipendente per valutare gli effetti dei social network sulla democrazia un paio di passaggi sono stati in effetti utilizzati, per esempio quando Zuck ha alluso ai progressi fatti nelle elezioni tedesche, francesi e in Alabama e alle altre tornate in arrivo, dal Brasile all’India.
 
·SICUREZZA
In più punti dei fogli, scritti al pc, sono sintetizzati gli aspetti più importanti sulla questione chiave di Cabridge Analytica. In cui si coglie, a braccetto con l’intenzione di non licenziare nessuno, una sfumatura di intimismo. Per esempio quando si legge “io uso Facebook tutti i giorni così come la mia famiglia”. E ancora, sui dati concessi dagli utenti, l’aspetto importante che né estremi di carte di credito né numeri della previdenza sociale fossero stati diffusi e utilizzati. Anche di questa frase non c’è traccia nella trascrizione completa. Segno che Zuckerberg si aspettava un bombardamento ben più pesante dai senatori.
 
·DIVERSITA’
C’erano appunti pronti anche per rispondere alle accuse di scarsa diversità e rappresentatività della società all’interno di Facebook: “La Silicon Valley ha un problema e Facebook è parte di questo problema” si legge con una certa sorpresa: “Si tratta di una sfida personale, abbiamo molta strada da fare” sotto il punto di vista dei dipendenti: solo il 3% sono afroamericani e il 5% ispanici.

RISARCIMENTI
BRUXELLES - Pressing di Altroconsumo in Europa per ottenere da Facebook il risarcimento degli utenti – anche italiani - i cui dati sono stati venduti a fini politici. Oggi l’associazione ha incontrato a Bruxelles i rappresentanti del social network creato da Mark Zuckerberg chiedendo garanzie sul futuro atteggiamento della piattaforma. In particolare Altroconsumo ha domandato di pagare i danni agli utenti i cui dati sono stati rubati nei cinque paesi dove l’associazione è attiva all’interno dell’alleanza Euroconsumers: Italia, Belgio, Portogallo, Spagna e Brasile. Ha anche chiesto la promessa di risarcimento se nelle prossime settimane usciranno altri casi simili a quello di Cambridge Analytica, facendo riferimento alle indagini in corso su altre app. Infine la richiesta di cambiare i meccanismi del social in modo da rendere gli utenti gli unici gestori dei propri dati personali permettendo loro di poter decidere se e con chi condividerli oppure di rientrarne in possesso. 

In una nota Altroconsumo ha spiegato che "Facebook ha mostrato attenzione per i diritti degli utenti e il rispetto del ruolo delle organizzazioni di consumatori». Il direttore affari pubblici dell’associazione, Marco Pierani, ha spiegato che il social network si è impegnato «a darci una risposta entro le prossime due settimane". Nel frattempo Altroconsumo terrà ferma la diffida preliminare presentata contro Facebook: tra due settimane, in base alle risposte dell’azienda Usa, deciderà se accontentarsi o andare avanti con quella che è l’anticamera di una class action.