Fonte: 1. Le nouvel observateur 2. France 3 - 3. Observatoire du stress et des mobilité France Télécom 4. Le republicain Lorrain - 5. Le Point -6. sincato FT Solidaire51, 24 ottobre 2009
Suicidi a France Télécom Suicida: n.22 Nome: Nicolas Cognome: G. Famiglia: Celibe - senza figli Età: 28 anni Data: 11 agosto 2009 Luogo: Bourgogne France Comté Besançon Dove e come: nel garage di casa sua Ruolo: Tecnico TIC (tecnico d’interventi presso i clienti) Note: Ha lasciato una lettera La suo posto di lavoro e quello di un suo collega sono stati soppressi e riteneva il ricollocamento proposto FT era un demansionamento
Suicidi a France Télécom Suicida: n.22 Nome: Nicolas Cognome: G. Famiglia: Celibe - senza figli Età: 28 anni Data: 11 agosto 2009 Luogo: Bourgogne France Comté Besançon Dove e come: nel garage di casa sua Ruolo: Tecnico TIC (tecnico d’interventi presso i clienti) Note: Ha lasciato una lettera La suo posto di lavoro e quello di un suo collega sono stati soppressi e riteneva il ricollocamento proposto FT era un demansionamento. Era seguito da un assistente soiale per problemi personali. Il 3 luglio i TIC subiscono una ristrutturazione d’urgenza che gli obbliga a turni di 48ore settimanali per un aumento di richieste. Fonte: 1. Le nouvel observateur http://www.challenges.fr/actualites/20091009.CHA8113/?xtmc=suicidestephanietelecomfrance&xtcr=1 HYPERLINK "http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20091009.CHA8113/retour_sur_quatre_mois_de_crise_chez_france_telecom.html" 2. France 3 3. Observatoire du stress et des mobilité France Télécom 4. Le republicain Lorrain 5. Le Point 6. sincato http://www.solidaires51.org/spip.php?article828 Dal Articolo: 1. 12 août: Nouveau suicide avec Nicolas, un technicien de 28 ans à Besançon. Pour le parquet de Besançon, il est "impossible" d’établir un lien formel de causalité entre les problèmes professionnels et le geste de ce salarié à la lecture du courrier qu’il a laissé. Le nouvel Obs http://www.challenges.fr/actualites/20091009.CHA8113/?xtmc=suicidestephanietelecomfrance&xtcr=1 HYPERLINK "http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20091009.CHA8113/retour_sur_quatre_mois_de_crise_chez_france_telecom.html" 2. 20e suicide chez France Télécom Un salariés de France Télécom s’est donné la mort lundi à Besançon. C’est le 20e suicide depuis février 2008, les syndicats s’alarment. Un salarié de France Télécom travaillant à Besançon s’est donné la mort lundi. D’après les premiers éléments de l’enquête, le jeune Nicolas, technicien télécom, a laissé une lettre d’adieux pour ses proches. Il avait été récemment nommé à un poste qui ne lui convenait pas, ont fait savoir les syndicats, qui révèlent qu’il avait été hospitalisé il y a peu. Les syndicats accusent leur entreprise mais d’après le parquet, il n’est pas possible pour le moment "d’établir un lien formel de causalité entre ses problèmes professionnels et son geste fatal". A Besançon, une centaine d’employés de l’unité où travaillait le jeune technicien ont débrayé mercredi matin à l’appel de la CGT et de Sud. http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/info/Besan%C3%A7on:-Apr%C3%A8s-le-suicide,-un-cadre-s-exprime-56543208.html 3 .P. Wenes : communication au personnel de France Télécom à propos des suicides - 19 août 2009 Comunication adressée le 12 août à tous les salariés du groupe France Télécom. Un de nos collègues, technicien à l’Unité d’Intervention de Bourgogne - Franche Comté, a mis fin à ses jours mardi 11 août. Ce drame est terrible et nous nous associons à la douleur de ses proches et de ses collègues. Aujourd’hui, face à une situation particulièrement dure et éprouvante, le soutien managérial et la présence de psychologues aident nos collègues de Besançon à surmonter ces moments difficiles. Ce suicide succède malheureusement à d’autres, qui sont autant de situations particulières, souvent liées à de grandes difficultés personnelles. Il s’agit pour nous tous d’être extrêmement proches de nos collègues, de rester attentifs à tous les signaux qui peuvent témoigner de difficultés importantes rencontrées par certains dans leur quotidien. Depuis plus d’un an et demi, nous avons mis en place les espaces d’écoute et d’accompagnement, composés notamment de médecins du travail, d’assistants sociaux et de salariés spécialement formés, qui apportent, en toute confidentialité et anonymat, aide et soutien à tous ceux qui veulent trouver une solution face aux situations de mal être qu’ils rencontrent. Ces espaces ont déjà accueilli plusieurs dizaines de salariés, qu’ils ont accompagnés avec discernement leur permettant de retrouver une marge de manÿuvre dans des situations qui leur apparaissaient bloquées. Il ne faut donc pas hésiter à avoir recours à de tels soutiens pour soi même ou pour orienter un collègue en difficulté. Néanmoins, nous devons faire encore plus. La disparition de notre collègue de l’Unité d’Intervention de Bourgogne - Franche Comté, comme celle de notre collègue de Marseille en juillet, est survenue, bien qu’une alerte ait été formulée et malgré la prise en charge assurée par le management, la filière Ressources Humaines, le médecin du travail et l’assistante sociale. Ces différentes interventions n’ont malheureusement pas permis d’éviter une issue tragique. Le 12 août 2009 Nous allons donc renforcer les actions déjà lancées : la formation des managers à la détection des risques psychologiques va être généralisée, nous allons communiquer encore davantage sur les espaces d’écoute et d’accompagnement, nous allons accorder un soutien et une attention encore plus intenses à la mise en ÿuvre des projets d’évolution d’activités ou d’organisation. Ces drames vont être analysés en toute transparence. L’entreprise sera attentive aux propositions des CHSCT et du CNHSCT (Comité National d’Hygiène, de Sécurité et des conditions de travail) auquel Olivier Barberot, DRH du Groupe, participera personnellement le 10 septembre prochain. Des audits sont également lancés afin d’améliorer la prévention au quotidien. Notre Président, Didier Lombard, a demandé une étude à l’Inspection Générale pour améliorer la prise en charge des alertes. Il se tient personnellement informé au jour le jour de la situation. Nous évoluons dans un secteur où les mutations sont rapides et continues. S’y adapter est indispensable pour garantir l’avenir de l’entreprise. Cette transformation de notre organisation et de nos activités change nos repères et bouleverse nos habitudes. Dans un tel contexte, l’une de nos valeurs, la proximité, prend tout son sens. Elle est essentielle pour accompagner les collègues qui peuvent rencontrer des difficultés lors de ces changements. Dans cette période estivale où le sentiment de solitude peut être encore plus fort pour certains, je vous demande de faire preuve de la plus grande attention, en comptant sur votre sens des responsabilités et votre esprit de solidarité. Nous devons tous rester attentifs et proches de nos collègues et je vous assure que l’entreprise et l’ensemble des managers accordent à la prévention de ces drames une priorité absolue. Louis-Pierre Wenes Directeur Général Adjoint en charge des activités France http://www.observatoiredustressft.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1779:louis-pierre-wenes-communication-interne-au-personnel-de-france-telecom-suicides&catid=67:suicide-documents-france-telecom&Itemid=56 4. Suicide à France Télécom : les syndicats dénoncent le stress Un nouveau cas de suicide chez France Télécom rouvre le dossier délicat du malaise au travail dans une entreprise soumise à de fortes restructurations depuis 2006, même si la direction assure faire tout son possible pour accompagner ses salariés. Nicolas G., un célibataire sans enfant de 28 ans, qui exerçait comme technicien télécoms à Besançon a mis fin à ses jours mardi matin à son domicile. «Depuis février 2008, c’est le 20e suicide enregistré à France Télécom par l’Observatoire du stress et de la mobilité forcée» créé par les syndicats Sud-PTT et CFE-CGC, a indiqué Patrick Ackermann (Sud-PTT). Il a précisé qu’il y avait eu en outre douze tentatives sur la même période. La direction de France Télécom a confirmé ce suicide, faisant part « de l’émotion du groupe et de ses salariés par rapport à une situation individuelle dramatique». Les syndicats dénoncent depuis plusieurs années le stress à France Télécom et des «pressions» sur le personnel, depuis la privatisation du groupe en 2004, mais surtout depuis un plan de restructuration, aujourd’hui terminé, qui s’est traduit par plus de 22 000 «départs volontaires» entre 2006 et 2008. «Aujourd’hui, il n’y a plus d’objectifs chiffrés, mais la direction n’a pas changé de stratégie», affirme la CGT. Le parquet de Besançon a estimé hier qu’à la lecture d’une lettre laissée par le salarié, il était «impossible d’établir un lien formel de causalité entre ses problèmes professionnels et son geste fatal», sans exclure la possibilité d’une enquête sur ses conditions de travail. Pour les syndicats, même s’il avait «des problèmes personnels qui ont pu peser», son geste est «en lien avec le travail». Il «était confronté à une mobilité forcée depuis plusieurs mois», souligne Christian Mathorel (CGT). Jacques Trimaille (Sud-PTT) précise qu’il «avait récemment été nommé sur un poste qu’il a ressenti comme très disqualifiant». Ce technicien du secteur de l’énergie avait vu son poste supprimé l’année dernière, et était devenu technicien d’intervention chez les clients (TIC), un métier confronté à «des charges de travail en augmentation», souligne Sud. Selon la direction, «le groupe et d’abord les managers les plus proches de ce salarié avaient décelé son mal-être puisqu’ils avaient directement alerté le médecin du travail et l’assistante sociale. Il avait été reçu par les deux et des actions avaient été engagées», a-t-elle ajouté. Une cellule d’écoute a par ailleurs été mise en place à Besançon pour ses collègues et le directeur territorial Est s’est rendu hier sur le site, devant lequel entre 120 et 150 salariés se sont rassemblés à l’appel de la CGT et Sud-PTT. http://www.republicain-lorrain.fr/fr/permalien/article.html?iurweb=1876020 5. Nicolas G., 28 ans, célibataire et sans enfant, exerçait comme technicien télécoms et "avait récemment été nommé sur un poste qu’il a ressenti comme très disqualifiant", a expliqué Jacques Trimaille délégué Sud PTT. L’agent avait dû être hospitalisé et était suivi depuis. Le jeune homme n’a semble-t-il pas laissé de lettre pour expliquer son geste, a indiqué le syndicaliste. "Mais les causes sont systématiquement les mêmes : gestion d’entreprise, stress et mauvaises conditions de travail", a-t-il estimé. "C’est un problème global. Il n’y a peut-être pas qu’une seule cause, mais à 90 % c’est un problème d’entreprise", a-t-il encore accusé. La direction régionale de France Télécom n’est pas en mesure de communiquer dans l’immédiat. "Tout le monde est sous le choc. Aujourd’hui, nous sommes plutôt dans la réaction à chaud, c’est-à-dire de rassurer les salariés, car c’est un événement tragique", a expliqué une porte-parole. http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-08-12/france-telecom-nouveau-suicide-d-un-agent-et-manifestation-a-besancon/920/0/368356 6. Fédération des activités postales et de télécommunications 25/27 rue des Envierges 75020 paris Tél : 01 44 62 12 00 - Fax : 01 44 62 12 34 Courriel : sudptt@sudptt.fr Site : www.sudptt.fr Communiqué de presse Secteur télécom - 12 août 2009 20ème suicide à France Télécom ! Un 20ème suicide a eu lieu hier matin à l’Unité d’intervention technique de Besançon. L’émotion est importante. Ce matin, une centaine de salariés sont rassemblés sur le site, en présence du directeur territorial descendu de Strasbourg. La direction a dépêché de Paris une cellule psychologique. Nicolas G. était technicien à l’Unité d’Intervention Bourgogne- Franche-Comté sur le site de Besançon. Il avait 28 ans et s’est suicidé chez lui le matin du 11/08/2009. Il était technicien contractuel du GLIM [1] à l’énergie (4 techniciens). Son poste et celui d’un collègue ont été supprimés et l’entreprise lui a proposé un poste sur un plateau d’appel en septembre. Il avait déjà fait à cette occasion un malaise avec intervention des pompiers. En décembre-janvier, il est muté en TIC [2] grand public avec un seul mois de formation en doublure. Il était suivi par l’assistante sociale pour des problèmes personnels. Le CHSCT (3 CGT, 2 SUD, 1 FO) avait fait récemment une enquête sur les risques psychosociaux chez les TIC et les Chargés d’affaire (charge de travail, pressions...). Depuis le 3 juillet, les TIC subissaient un plan d’urgence qui les obligeaient à travailler 48 heures par semaine. Le nombre d’interventions a été augmenté. Bref, c’est un contexte social assez tendu marqué par des suppressions d’emplois parmi les techniciens du réseau structurant [3] et une reprise d’activités sous-traitées chez les TICs pour faire baisser les coûts. Une réunion extraordinaire du CHSCT a été demandée avec sans doute une enquête et l’invitation de l’inspection du travail. Par ailleurs, 5 000 signatures de salariés ont déjà été recueillies sur une pétition en ligne après la suicide de Michel D. à Marseille (http://lettreaupdg.rezisti.org/). [1] GLIM : groupe local d’intervention et de maintenance du réseau structurant [2] TIC : technicien d’intervention (chez les clients) [3] réseau structurant : activités techniques dans les centraux téléphoniques (énergie, climatisation, commutation, transmissions). Contacts : Patrick Ackermann 06 81 23 33 84 Fédération des activités postales et de télécommunications 25/27 rue des Envierges 75020 paris Tél : 01 44 62 12 00 - Fax : 01 44 62 12 34 Courriel : sudptt@sudptt.fr Site : www.sudptt.fr Communiqué de presse Secteur télécom - 12 août 2009 20ème suicide à France Télécom ! Un 20ème suicide a eu lieu hier matin à l’Unité d’intervention technique de Besançon. L’émotion est importante. Ce matin, une centaine de salariés sont rassemblés sur le site, en présence du directeur territorial descendu de Strasbourg. La direction a dépêché de Paris une cellule psychologique. Nicolas G. était technicien à l’Unité d’Intervention Bourgogne- Franche-Comté sur le site de Besançon. Il avait 28 ans et s’est suicidé chez lui le matin du 11/08/2009. Il était technicien contractuel du GLIM [1] à l’énergie (4 techniciens). Son poste et celui d’un collègue ont été supprimés et l’entreprise lui a proposé un poste sur un plateau d’appel en septembre. Il avait déjà fait à cette occasion un malaise avec intervention des pompiers. En décembre-janvier, il est muté en TIC [2] grand public avec un seul mois de formation en doublure. Il était suivi par l’assistante sociale pour des problèmes personnels. Le CHSCT (3 CGT, 2 SUD, 1 FO) avait fait récemment une enquête sur les risques psychosociaux chez les TIC et les Chargés d’affaire (charge de travail, pressions...). Depuis le 3 juillet, les TIC subissaient un plan d’urgence qui les obligeaient à travailler 48 heures par semaine. Le nombre d’interventions a été augmenté. Bref, c’est un contexte social assez tendu marqué par des suppressions d’emplois parmi les techniciens du réseau structurant [3] et une reprise d’activités sous-traitées chez les TICs pour faire baisser les coûts. Une réunion extraordinaire du CHSCT a été demandée avec sans doute une enquête et l’invitation de l’inspection du travail. Par ailleurs, 5 000 signatures de salariés ont déjà été recueillies sur une pétition en ligne après la suicide de Michel D. à Marseille (http://lettreaupdg.rezisti.org/). [1] GLIM : groupe local d’intervention et de maintenance du réseau structurant [2] TIC : technicien d’intervention (chez les clients) [3] réseau structurant : activités techniques dans les centraux téléphoniques (énergie, climatisation, commutation, transmissions). Contacts : Patrick Ackermann 06 81 23 33 84