Le Monde - Le nouvel Observateur, 24 ottobre 2009
Suicidi a France Télecom Suicida: n.25 Nome: Didier (Secondo Nouvel Obs - Alain Secondo La Repubblica) Cognome: NP età: 48 anni Data: 15 ottobre 2009 Luogo: R&D Lannion ( Côtes-d’Armor - Bretagne) Dove e come: Impicato a casa - Trovato da sua moglie al ritorno della spesa
Suicidi a France Télecom Suicida: n.25 Nome: Didier (Secondo Nouvel Obs - Alain Secondo La Repubblica) Cognome: NP età: 48 anni Data: 15 ottobre 2009 Luogo: R&D Lannion ( Côtes-d’Armor - Bretagne) Dove e come: Impicato a casa - Trovato da sua moglie al ritorno della spesa. Ruolo: Ingegnere alla Direzione per Ricerca e Sviluppo Note: Didier era uno dei migliori ingegneri della sede Secondo suicidio nella sede di Lannion Era in malattia da quattro mesi - Ospitalizzato per depressione nervosa Nella lettera che lascia sottolinea la delusione per una promozione mancata nella sede Rennes. Hobby: Pittura Il 16 ottobre i suoi colleghi hanno organizzat una marcia silenziosa Lavorava a Lannion da 13 ani prima era nella Region Parisienne Fonte: 1. Le monde - 2. Le nouvel Obsevateur - 3 le parisien Dal Articolo: 1. Les salariés du site France Télécom de Lannion (Côtes-d’Armor) ont organisé, vendredi 16 octobre, une marche silencieuse en hommage à leur collègue qui s’est suicidé jeudi à son domicile. L’ensemble du personnel présent sur le site, qui compte environ 1 500 salariés, a débrayé pour se rassembler devant l’entreprise et respecter une minute de silence, avant un défilé auquel ont participé des dirigeants locaux et nationaux. "On est en colère, on attend des décisions et des changements radicaux", a déclaré Vincent Barriac, du syndicat SUD PTT. Un ingénieur de 48 ans qui travaillait sur ce site considéré comme un des fleurons de France Télécom s’est pendu jeudi chez lui, en laissant une lettre d’explication. C’est le second suicide sur le site de Lannion et le 25e depuis qu’en février 2008 les syndicats ont commencé à tenir un décompte. Les salariés de Lannion ont demandé à la direction de "neutraliser" la journée de mardi 20 octobre, pour participer à des ateliers de réflexion consacrés aux chantiers de réforme lancés par la direction. En participant au défilé, "nous voulions témoigner qu’en tant que cadres dirigeants nous avons conscience de l’ampleur du malaise qui existe", a expliqué Jean-Philippe Vanot, directeur exécutif chargé du marketing et de l’innovation de France Télécom. "Nous allons travailler d’arrache-pied pour mettre en place le climat de confiance et faire en sorte que ce drame absolu ne se reproduise plus." La direction a prévu de mettre en place une cellule de soutien sur le site de Lannion à partir de lundi. Une ligne téléphonique nationale va aussi être ouverte "pour que ceux qui se sentent dans une situation d’urgence puissent s’exprimer" et être aidés par des professionnels de l’écoute psychologique, selon M. Vanot. A Lannion, en fin de soirée jeudi, le PDG de France Télécom, Didier Lombard, a affirmé qu’il fallait accélérer les mesures "pour sortir de cette spirale infernale Le monde http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/16/france-telecom-defile-silencieux-sur-le-site-de-lannion_1254746_3224.html#ens_id=1236711 2. 15 octobre: 25e suicide. Didier, un ingénieur de 48 ans du centre de R&D de Lannion, se pend à son domicile. Il était en arrêt maladie depuis un mois sur les conseils d’un médecin du travail. Il a laissé une lettre où il mentionnait sa déception suite à un poste à Rennes auquel il avait postulé et pas été retenu. Le P-DG Didier Lombard se rend immédiatement à Lannion mais n’y reste que le temps d’un bref échange, à la grande colère de nombreux salariés qui n’étaient pas là. Il annoncee ensuite son intention de revenir rapidement à Lannion pour passer une journée complète sur le site. Xavier Darcos, toujours sur la brèche, invite "les partenaires sociaux de France Télécom à intensifier les échanges entrepris dans le cadre de la négociation". Le Nouvel Obs http://www.challenges.fr/actualites/20091009.CHA8113/?xtmc=suicidestephanietelecomfrance&xtcr=1 HYPERLINK "http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20091009.CHA8113/retour_sur_quatre_mois_de_crise_chez_france_telecom.html" 3. Un homme isolé, stressé, désespéré. C’est en ces termes qu’un proche décrit l’état dans lequel se trouvait Didier, l’ingénieur de France Télécom âgé de 48 ans qui s’est donné la mort ce jeudi à Lannion, dans les Côtes d’Armor. Ce nouveau drame porte à 25 le nombre de suicides dans l’entreprise en près de deux ans. Yves Bordron, qui travaille sur le même site que la victime, raconte comment il a vu l’état de santé de Didier se dégrader. Les syndicats appellent à une journée d’action Cela faisait treize ans que ce père de trois enfants «était à Lannion après avoir travaillé en région parisienne, il se plaisait énormément ici», a expliqué l’élu SUD du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). «Il était totalement isolé dans son équipe» «Mais au 1er trimestre 2008, quand la direction a annoncé qu’il y aurait 300 suppressions de postes, dont 100 à Lannion, Didier était dans un état catastrophique, stressé, désespéré, en pleurs devant moi car il avait peur qu’on le pousse à la mobilité». «Il s’est confié à moi. Je lui ai dit d’en parler à quelqu’un de son service, mais il disait qu’il ne fallait surtout pas se montrer faible. Il était surchargé de boulot, il se sentait incapable de faire face, il travaillait tard le soir, il ne décrochait jamais, poursuit-il. Didier se sentait inutile, il était totalement isolé dans son équipe, largué.» L’ingénieur avait postulé, en vain, à Rennes Il y a un mois, l’ingénieur a été hospitalisé «pour dépression nerveuse, un médecin a détecté chez lui des tendances suicidaires», explique le syndicaliste qui connaissait bien le défunt et son épouse. «Il y a 15 jours, il avait quitté l’hôpital mais avait peur de rester seul chez lui, il était parti chez ses beaux-parents en Seine-et-Marne. En début de semaine, il était rentré chez lui pour «aller à un rendez-vous avec un psy». «Didier avait postulé sur un poste à France Télécom Rennes, il ne tenait plus à son poste actuel. Il y a quelques jours, il avait su qu’il n’était par retenu. Il était très déçu selon son épouse», explique Yves Bordron «Ce matin, sa femme est partie faire des courses, quand elle est revenue, elle l’a retrouvé mort... C’est catastrophique», ajoute-t-il avant de fondre en larmes. A Lannion, «quatre autres personnes sont très mal en point» «Maintenant, on est très inquiets pour d’autres employés du site, notamment pour quatre personnes qui sont très mal en point. Ils n’en ont rien à faire des décisions prises maintenant par la direction, pour eux c’est trop tard, le mal est déjà fait», déplore l’élu du CHSCT. «Il n’y a pas que la mobilité pour dégoûter les gens» et faire «qu’ils dégagent», assure ce technicien de 52 ans, dont 31 passés dans les services informatiques de la société de téléphonie. «Je connais un polytechnicien en R&D (recherche et développmente, ndlr) qui a refusé la mobilité, il se retrouve à un poste mais on ne lui donne pas de boulot», s’indigne-t-il en évoquant aussi les «augmentations zéro», même pour les cadres «qui bossent bien». Tous les articles de la rubrique Leparisien.fr